Tahiti, l'arrivée sur le sol Polynésien 🇵🇫

Lundi 26 juin


On arrive à 5h à Papeete. On est cueillis à l'aéroport par Kamakea avec des colliers de fleurs fraîches. Le vrai accueil à la polynésienne ! Elle a posé sa journée pour nous 😍 Elle nous trouve un petit dej dans la petite épicerie en bas de chez elle et nous fait goûter la brioche coco.


On rencontre Lucas, son copain, et leur appart, grand, lumineux, avec vue sur le lagon et Moorea, l'île la plus proche de Tahiti. On pose nos affaires dans la chambre d'amis ( Coti: elle a même pris soin de faire le tri et composer un assortiment de fringues qui pourraient m'aller! "Je sais que tu pourrais être contente de vouloir essayer d'autres vêtements après 7 mois de vadrouille !" Quel accueil...🥰 )
Après un café, quelques heures à redescendre de notre trajet on part en reconnaissance de Papeete, la capitale, avec la meilleure des guides. Direction le marché, courses, fruits et légumes. Kam s'arrête à un stand, achète pour nous une pâtisserie à la banane, le pain.  Ca et des mangues au bonbon chinois, une eau de coco.. on se délecte. Pour l'histoire, Tahiti a une forte identité chinoise et la cuisine s'en ressent. 

Mon esprit est en France, mon coeur est en Chine , mon âme est à Tahiti et mon identité en morceaux 

Aussi, en ce moment, les tomates sont rares nous dit Kam. On en achète 4 ou 5 pour 500F (4,5€) en vue d'une tarte du Tessin ce soir.

On se trouve une table au café star studio. Kam connait bien la gérante, la serveuse (un raerae), et ici personne ne vouvoie personne, c'est trop distant, tout le monde se tutoie! C'est convivial, chaleureux, détente. Kam commande café , thé et l'assortiment d'assiettes brunch avec le poisson cru au lait de coco accompagné de chou, carottes / le thon cuit tomates oignons / l'œuf au plat, petite salade. Ici, le poisson n'a pas un goût d'iode comme à la métropole. Il est doux, on le goûte bien sûr, et c'est même un plaisir ! Tellement différent de ce qu'on a toujours connu. 

On profite du moment ici pour installer la carte sim et fouiller internet à la recherche d'un scooter pour les prochains jours. 
L'après midi c'est sieste devant Netflix ! Coti et Kam ne se sont pas vu depuis 2 ans alors ça rattrape le temps passé. Kam travaille pour l'équivalent de la banque postale à Tahiti en communication, stratégie, marketing.
Lucas rentre du boulot, il est né à Tahiti, ingénieur informatique pour une boîte ici après des études en France.
On se prépare un délicieux dîner bien francais (tarte-salade). Il faut dire qu'on a pas utilisé souvent le four durant les 8 mois de notre voyage...! On prend les bons conseils de Kam et Lucas pour la journée de demain 😉

La vue du balcon... Moorea en face


Mardi 27 juin


On va en ville grâce à Kam qui nous dépose sur la route de son bureau, en plein centre. On va chez Hello Scoot pour une location de scooter électrique pour la journée : direction PK 18 ! C'est plutôt très cher (40€ la journée !) mais c'est très pratique car on peut prendre les scooters avec un appli et il y a une tarification à la minute, et en plus c'est écolo (les batteries sont chargées au solaire)

C'est la période des vacances mais on est chanceux, il n'y a pas grand monde. On va faire un petit tour dans le lagon, l'eau est transparente, on y voit plein de poissons, de coraux, c'est tout de suite le rêve bleu !


Un "oeuf-canapé" : du pain de mie, de l'oeuf et de la mayo

Un stand de fruits

Les antennes palmiers

Après quelques courses on rentre à la maison, on attend le retour de Kam et Lucas du boulot pour  préparer le dîner, une bonne tarte poireau oignon aubergine, une salade, du fromage, une salade de fruits. Le repas à la Française numéro 2 !

Mercredi 28 juin


Aujourd'hui c'est l'anniversaire de Kamakea ! 
Le matin on fait un tour en ville avant le rendez-vous pour le déjeuner. 

Les oeuvres d'artistes le long de la promenade

Les coraux préservés dans la marina de Papeete

Tissus par milliers 


On a rendez-vous au City d'Or pour l'occasion de cette journée spéciale, invités par ses parents, Tioti (Georges) et Kiki. Il y a Kahaia, sa soeur et un couple d'amis, Jérôme (que Kam a rencontré au travail) et sa femme. C'est le resto chinois de Papeete où beaucoup de gens de la "haute société" se retrouvent autour d'énormes plats typiques.

On se retrouve en embuscade avec Tioti et Jérôme au Café de la Gare (nom dont on connaîtra l'histoire quelques jours plus tard!). On passe quelques heures et bouteilles tandis que Kam, Kahaia et leur mère sont retournées travailler. C'est bonne ambiance, et quand Kiki et Kam nous retrouvent, l'heure est au champagne ! On reste sur une belle dynamique. 

On rentre quand même se changer et reprendre du courage avant le dîner au Kozy, le restaurant de Kirahu où Kam a convié les copains. On monte en voiture et Kirikou, le voisin de Kam, nous accompagne aussi en voiture !
Quand on y arrive c'est les grandes retrouvailles, Boubou et Fred, Paroha et JB, Purotu, Matt, Tamatea, Kirahu Hokini, tout le monde est présent et quelle joie  ! Certains sont même choqués de voir Coti ici ! Il y a un musicien durant le dîner , l'ambiance est joyeuse et les cocktails délicats et enivrants. Tout ce qui est sur la carte est incroyable et, pour nous deux végétariens, Kirahu propose quelques variantes et allège même la note, adorable attention. 


Jeudi 29 juin 


C'est la fête de l'autonomie, et c'est férié ! Ça tombe plutôt bien en ce lendemain de fiesta! On décide de passer une tête dans la matinée chez Fred et Boubou avec leur petit Manea tandis que Kam et Lucas restent tranquilles chez eux. C'est super cool, on fait trempette, on parle : leur vie ici, notre voyage. 

Ils nous proposent de déjeuner avec eux, chez la sœur de Boubou, qui vit au dessus de chez eux avec son mari et leur fille. Frank, leur papa est là. Un moment de convivialité durant lequel on parle bateau, technologie, robots et intelligence artificielle !
Des couples d'oiseaux paille en queue "hopetea" volent au dessus de la maison. Ce sont des oiseaux tout blanc, avec une longue queue, ils sont majestueux ! 
Le soir on regarde "J'irai dormir chez vous" à Tahiti, un vieil épisode que Lucas nous fait découvrir et on se marre bien devant ce popaa'a (français de métropole) en immersion chez les tahitiens ! Ensuite c'est le enquête d'action a peine exagéré sur les déboires de la Polynésie : "Polynésie française : terres de tous les extrêmes". On se marre deux fois plus !


Vendredi 30 juin


Kam a son jour off mais Lucas bosse. Le matin se passe tranquillement , on fait quelques appels à la famille, à Rim (l'amie en commun de Kam et Coti!).
On prend la voiture pour se baigner à la rivière et, il pleut un peu sur notre route... et par chance, la pluie s'arrête pour cet instant baignade pour reprendre juste après. On se détend dans le jacuzzi naturel, on observe les poissons et quand on remonte à la voiture c'est une grosse anguille qu'on aperçoit à côté du petit groupe de tahitiennes venues elles aussi à la rivière !

Kam conduit jusqu'au Mama's, le restaurant au phare de la pointe de Vénus. On étanche notre soif avec une bouteille de rosé. On termine le repas avec non pas un mais deux banana splif split ! Les bananes sont caramélisées, la glace et la chantilly les accompagnent à merveille.

Ensuite c'est baignade à la Pointe de Vénus et le fond qui tombe profond très vite ! Le sable est noir, ultra fin. La vue est sublime, on fume dans l'eau, on rit, on rit fort ! Le vent a raison de nous, on a froid alors on s'allonge sur nos serviettes mais les bourrasques nous délogent, du sable qui fouette, plein la bouche et les yeux !

L'aprèm est passée bien vite. Après quelques courses on rejoint Lucas pour le dîner.

Samedi 1er juillet


On se lève tôt. Aujourd'hui c'est l'anniversaire de Kam chez les parents de Lucas, absents en métropole, qui habitent une superbe maison pas loin de Puna'auia xx
On prépare les festivités et des amies de Kam arrivent avec leurs enfants. Dans le lot on ne connait que Matt et Purotu ! On profite de la piscine, on boit le Tahiti drink, une sorte de punch dans lequel on ajoute un peu de citron et de jus, trop bon !

Les filles d'une amie (de 9 et 11 ans) dansent pour Kam lorsqu'il y a moins de monde. De vraies futures danseuses du Heiva, la compétition de chants, danse, boxe et autres activités culturelles de la Polynésie. C'est gracieux, doux, un instant suspendu...
Quand tout le monde part, ne restent que Purotu, Matt et Mehiata, leur fille. On parle sur la terrasse et on envisage de passer quelques jours chez eux durant notre séjour pour les aider sur leur terrain en échange d'un lit. Ils ont un projet de roulotte sur la presqu'île où ils vivent. 
Luis apprend la mort de sa grand-mère par un message de son père. 


Dimanche 2 juillet


On se réveille quand on entend Mehiata à l'étage qui papote avec ses parents. Luis appelle son père, qui est chez son père respectif en Bretagne et prépare la cérémonie avec l'aide de Brigitte, sa sœur.  Après discussions avec tous les membres de la famille, ils sont unanimes pour dire a Luis qu'il faut continuer le voyage et qu'il ne faut pas avancer la date de retour.
On se fait déposer par Lucas à la marina pour rencontrer Moritz sur son bateau qui va faire le tour des îles sous le vent ces prochains jours. Ça nous intéresse de nous joindre pour visiter en voilier Huahine, Taha'a, Raiatea et Bora Bora.


On croise aussi deux jeunes allemandes qui partagent le bateau avec Moritz et ses parents. 
Le feeling se passe très bien. Il a l'air cool et on discute avec lui de son projet. On l'aide même à faire une manœuvre pour changer de place au port et ça nous permet de voir un peu son "style". A la fin de ce meeting tout le monde est contents, on se retrouvera vendredi soir pour le départ de samedi midi !
On raconte ça à Kam et Lucas autour d'une bonne omelette et ils nous donnent pleins de conseils pour ces îles là, qu'ils ont déjà visité.

Lundi 3 juillet 

On prépare nos affaires au réveil, on veut faire de la rando de la Fachoda dans la vallée de Fautaua. On apprendra que le nom de Fachoda vient d'un lieu au Soudan ou la France avait du battre en retraite face a des insurrections nationaliste. La vallée a été le dernier bastion de résistance des polynésiens a l'occupation française. Le fort fut finalement capturé par la ruse a l'aide d'un "traître" qui guida les soldats à travers un passage très abrupte.
On prend le bus pour aller direction Titioro après un saut à la mairie pour une autorisation de pratiquer le sentier et se déclarer en cas d'incident.
Le bus est très rapide, on est les seuls à descendre au terminus. La ballade commence à centre de traitement des eaux de l'île, il y a des points de filtrage au début du chemin. Le garde du parc prend l'autorisation et nous avertis dès "fourmis de feu", des micros fourmis qui se trouvent en bordure du sentier sur les 300 premiers mètres. Par chance, on n'en croisera aucune !

Après 30min on voit déjà la rivière, on la suit jusqu'à l'intersection qui propose la ballade en haut de la cascade ou par le bas. On choisit le haut, on traverse le pont et on marche. Il fait moite mais l'ombre des arbres et l'altitude progressive régulent la sensation. 

Il y a des endroits un peu escarpés quand on arrive plus au sommet. Il faut être prudent à ne pas glisser. On arrive sur un terre-plein et la vision de la cascade de la Fachoda en face de nous, c'est trop beau, l'arc en ciel en prime !

On continue pour pouvoir attendre le haut de la cascade. Ça devient plus complexe à son approche, des cordes descendent jusqu'aux vasques. Quand on y arrive enfin c'est magique, inédit aussi... On a jamais vu un truc pareil. L'eau coule de rochers suspendus, des racines et des arbres au dessus de ces vasques. 

Un couple est là. La fille fait du toboggan entre les deux vasques. Pause casse-croûte qui nous refroidit mais Luis est déterminé à faire du toboggan aussi ! Ça lui permet d'avoir une vue du flan de colline en face (celui où on a aperçu la cascade pour la première fois). La vasque dans laquelle il se baigne est la dernière juste avant la cascade qui fait plus de 150m, ça fait de belles sensations.

Le retour se fait vite, à coup de marche rapide ! On se dépêche parce qu'on ne veut pas être trop en retard pour choper le bus. On doit Capter Kam à la sortie du boulot et réserver la voiture de location des prochains jours chez Tcar, en bas de sa vallée.
On raconte notre journée à nos cooloques, autour d'une fondue savoyarde bien méritée en ce mois de juillet ! 

Aux nouvelles, on a les images de la gagnante solo du Heiva. On se couche, la tête remplie de vert, de danse. Encore une belle journée à Tahiti !

Mardi 4 juillet


Après avoir récupéré la voiture et déposé des affaires au bureau de Kam, on achète des macarons pour remercier Kiki, la maman de Kam qui travaille à la maison de la culture et a pu nous avoir des places pour aller voir une soirée de Heiva.

Aujourd'hui on décide en voiture de faire le tour de l'île. Kam et Lucas nous ont donné une liste assez longues de points à visiter. On s'arrête donc en route au Marae Arahurahu , aux grottes de Maraa, au jardin d'eau de vaipahi, à la plage de sable noir de Taharuu




Making-off

On s'arrête a une roulotte pour déjeuner, c'est moyen mais on trouve des options végétariennes donc on est satisfais. L'heure tourne et on a le choix, soit on continue sur le tour de l'île, soit on pousse jusqu'à Teahupo'o pour voir la fameuse vague. On choisit la deuxième option et arrivés sur place on nous propose de nous emmener voir la vague de plus près en bateau pour la modique somme de 3000 francs par personne pour 30 minutes. C'est hors de prix (25€) et on n'a pas le temps donc on refuse poliment et on regarde de loin, un peu frustrés quand même. Il commence déjà à faire nuit donc on se met sur la route du retour.


Mercredi 5 juillet


 On veut faire une belle rando qu'on a repéré sur une application spécialisée. Ça semble un peu l'aventure d'après la description mais ça a l'air très beau. On prend la voiture direction le mariage et on voit qu'un beau nuage gris plane pile au dessus de vallée où on doit s'enfoncer. La rando est au fond de la vallée et il y a des traversées de rivière donc on abandonne l'idée. On va partir sur une autre rando, sur les crêtes au dessus de Paea, où il y a moins de nuages. On monte sur une piste jusqu'à une petite ferme où la vue est dégagée sur le lagon et Moorea en fond, magnifique. On fait ensuite une petite boucle par une belle pinède et on redescend assez rapidement. Il est midi et on avait prévu de partir en randonnée pour la journée. 

Verso


Les avocats au dessus de nous

On choisit donc de continuer en voiture et de faire le tour de l'île qu'on avait abandonné la veille. 
On prend le temps de manger un bout au bord de la mer au niveau d'un jardin botanique - fermé jusqu'à nouvel ordre. On défend notre nourriture des poules et on se baigne un peu. 


On repart sur la côte Est de l'île, moins peuplée, plus sauvage, il y a moins de lagons de ce côté. La route est belle et on s'arrête voir des cascades au nord de la route. 


Puis on décide d'aller au trou du souffleur, sauf qu'on n'y trouve pas de place pour se garer, on rebrousse donc chemin pour aller voir les 3 cascades. On commence a être un peu pressés car on a rendez-vous pour dîner le soir. Donc on fait la petite marche au pas de course. La légende raconte que les cascades sont les restes spirituels d'une jeune fille "tabu" c'est a dire interdite de rencontrer des hommes par ses parents et d'une divinité qui a fini par les transformer tous deux en cascades afin qu'ils puissent rester ensemble à jamais. 

On repart pour le trou du souffleur, toujours pas de place donc on se gare un peu à l'arrache. C'est une sorte de cap avec un trou dans la roche qui fait un grand souffle lorsque les vagues arrivent. Il y a une belle lumière avec le soleil assez bas à l'horizon. On voit des petits poissons qui restent hors de l'eau sur les rochers et se déplacent avec leur queue, ils sautent même, un peu à la manière des vers du jeu vidéo Worms. C'est assez drôle. Après recherche on apprend que ce sont des cabots ou blennies côtières ! En repartant on voit un souffle à l'horizon. On regarde bien et on le revoit quelques minutes plus tard à un autre endroit.. C'est une baleine ! On demande à l'homme qui tient la boutique au parking et il dit "normalement elles sont pas trop ici" , puis il regarde avec nous et confirme ! On croit même voir sa nageoire blanche sortir de l'eau.
On repart super contents de notre journée, même si elle ne s'est pas du tout déroulée selon le plan. 



On passe a la cave à vins naturels de Aimanari pour le dîner chez Fred et Boubou. Coti renoue contact avec ce pilote d'avion qui est aussi DJ et s'est pris d'une nouvelle passion pour le vin. On boit des verres et au final Fred, Boubou et Manea débarquent ! On fait un peu l'apéro là dans la boutique puis on file quand même se changer chez Kam pour les rejoindre ensuite au dîner en passant par le passage secret qui relie les deux maisons ! (Sinon on doit redescendre tout Papeete centre...!) On les rejoint avec Kam et Lucas et on est rejoint par Torea, et sa femme Alexia. On passe une belle soirée avec un super dhal de lentilles préparé par Fred, bien arrosé.


Jeudi 6 juillet 


On traîne à la maison puis en ville avant de déjeuner avec Kam chez "Lou pescadou", une institution française tenue par Mario et ses enfants. C'est ici qu'on apprend que la gérance est la même qu'au café de la gare où on a bu des coups les jours précédents.

Comme il y a du monde on a droit à l'apéro en attendant notre table ! 

On rentre et on se repose à la maison car ce soir c'est Heiva ! Kam nous prête des vêtements appropriés, combinaison marquisienne et chemise à fleurs de rigueur. 

On se gare VIP et on passe au marché attenant la compétition. On regarde les "Petites perles de Mahini", on chope un sandwich, une crêpe nutos, et on nous attribue nos places, en face des chanteurs. Kiki nous voit et nous donne des bracelets pour le lounge, le salon où on peut boire, manger quelques petits fours et fruits avec quelques personnalités. On aperçoit des sublimes femmes devant nous avec les écharpes de Miss.. notre mission, faire une photo pour Kam, qui travaille au comité de Miss Tahiti depuis 4 ans ! 

Le premier groupe a terminé les 2 chants traditionnels et la session percussion, on voit les Miss monter, il est temps de se rafraîchir !
Un deuxième groupe de chants arrivent sur scène, c'est entraînant. Il s'agit des mêmes chants mais c'est très différent selon les régions ! Kiki nous déplace plus au milieu encore, ça tombe en accord avec la danse qui arrive. On a une visibilité imprenable, les juges sont devant nous et quand la danse commence, plus un bruit, tout le monde est captivé. Le groupe est très varié, composé à 80% de femmes, de toute corpulence, 10% d'hommes à la danse. Les hommes sont 4 au centre, 1 qui raconte et ramasse les bouts de costume qui s'échappent - un des critère de notation) et il y a le groupe de musique, une dizaine d'hommes, une femme aux percussions. 

On voit qu'il est interdit de filmer à la fin de cette vidéo ! Haha

Une danse de groupe puis c'est le tour d'un solo masculin. L'homme danse incroyablement et joue des genoux avec une aisance déstabilisante ! Quand on l'aperçoit plus tard dans les danses groupées on remarque que la synchronisation n'est pas son fort. Encore une danse de groupe puis c'est le tour du solo féminin, tout aussi impressionnant. Puis le final, tout le monde sur scène et vient même le leader de cette troupe, en chaise roulante et chacun.e des danseurs viennent déposer un collier de fleurs à son cou. On distingue à peine son regard, le public se lève, c'est émouvant...

La soirée se termine, on ne recroise pas Kiki pour la remercier chaudement. C'était un moment magique et c'était une chance d'assister à cette compétition qui n'a lieu que deux semaines en juillet ! Ça donne envie à Coti d'apprendre à danser comme les vraies vahine (femmes) d'ici !

Vendredi 7 juillet


On croise Kam le matin avant qu'elle ne file. L'occasion de lui raconter notre soirée ! Une fois déposée la voiture de location, Fred nous chope au passage pour aller à Papenoo faire un peu de surf et body board.

Images Google

Avant d'y arriver on fait un crochet par la Pointe de Vénus pour acheter une tente que Coti a trouvé last minute hier à un couple de français en vacances long terme au aussi, en fin de voyage. Une tente double et un matelas deux places pour 12.000F (une centaine d'euros). Sachant la nuit à Bora Bora à minimum 100€ on aura vite amorti l'achat en vue des nuits dans les îles sous le vent !
On arrive au spot, les conditions sont pas excellentes, beaucoup beaucoup de vent ! Pour Coti ça sera mission impossible pour passer le cap des vagues ! Luis et Fred s'éclatent un peu plus mais le vent contraint tout le monde à déclarer forfait au bout d'une heure. Une belle sortie malgré tout, et puis très sympa de passer du temps avec Fred. 
Il s'arrête à Hotu au retour pour déguster le jus du jour (banane, pomme, papaye) supplément gingembre, un bon coup de boost détox !

On rentre contents de cette matinée, on quitte Fred et on se pose chez Kam faire nos affaires avant de nous faire déposer par Lucas à la marina ! Après presque 10 jours a Tahiti, il est temps pour nous d'aller explorer les îles ! 

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

La conclusion de ce grand voyage

Raiatea, Bora Bora et Maupiti - Les îles sous le vent - Polynésie française 🇵🇫